En terres de Béarn, le Rugby n’est pas seulement porté par le fleuron Palois qui évolue en Top 14. En effet, la section féminine de Lons n’est pas en reste, elle affiche haut et fort ses couleurs grâce à une équipe de premier ordre. Afin d’accompagner l’avenir professionnel des joueuses, l’agence Pôle emploi de Lons a établi un partenariat avec le club à l’automne dernier.
«Les joueuses bénéficient de temps d’échanges avec deux conseillères Pôle emploi attitrées qui les aident dans leur projet professionnel, leur projet de formation ou dans l’accompagnement vers l’emploi», explique Lydie Alvarez, directrice de l’agence de Lons. En quatre points, le partenariat permet de faciliter les contacts entre Pôle emploi et les joueuses, de trouver des solutions rapides et efficaces aux défis qui s’imposent:
· Informer les joueuses du club des opportunités d’emploi selon les besoins identifiés et des parcours personnalisés, et de l’offre de service de Pôle emploi
· Définir des parcours qualifiants et mobiliser les dispositifs gouvernementaux pour favoriser l’insertion professionnelle des joueuses
· Promouvoir les profils de joueuses auprès d’entreprises du secteur en cohérence avec le diagnostic partagé avec elles
· Informer de l’évolution de l’offre de service de Pôle emploi et des dispositifs d’aide au recrutement et/ou la formation
Depuis la signature de cette convention partenariale, 2 joueuses inscrites à Pôle emploi ont pu bénéficier d’un service d’accompagnement vers un emploi pérenne qu’elles ont, toute les deux, obtenu. Un rapprochement avec l’équipe Entreprise de l’agence Pôle emploi a permis la promotion de profils pour des offres diversifiées. Une communication spécifique a été donnée aux joueuses concernant un canal de recrutement privilégié pour les licenciés de fédération française de rugby, dans la branche « sureté » de la SNCF. Ce premier bilan appelle d’autres réussites mais assure, déjà, la satisfaction du président du club de Lons, Jean-François Lombard : « il est important que le rugby demeure un sport amateur mais il est tout aussi important de ne pas négliger l’avenir professionnel des joueuses. Il faut qu’on garde les joueuses chez nous pour les accompagner dans leurs projets professionnels. »