
Pour ses premiers pas en Nouvelle-Aquitaine, l’opération Du Stade Vers l’emploi s’est installée à l’automne dernier pour 5 éditions. En effet, Pôle emploi, Paris 2024, la fédération française d’athlétisme et différents clubs de Nouvelle-Aquitaine se sont liés pour organiser 5 journées de recrutement, autour des valeurs du sport.
Le principe : candidats et recruteurs sont mélangés de manière anonyme dans une dizaine d’équipes. Il ne s’agit pas d’une compétition, les épreuves sportives sont adaptées, laissant la part belle aux « soft skills ». A la suite des ateliers sportifs, un repas convivial précède la phase de recrutement qui se déroule l’après-midi sur le même lieu.
Bordeaux a ouvert le bal fin septembre avec une première journée au stade de Caudéran. Plus de 60 demandeurs d’emploi et des entreprises de tous secteurs ont pu participer à cette journée. Dans la foulée, Poitiers, Niort, Limoges et Talence ont emboité le pas avec tout autant de succès. A Talence, un comité des directeurs territoriaux de Pôle emploi s’est tenu sur le site du Stade vers l’emploi, en parallèle des recrutements. Ce fut l’occasion pour les parties prenantes d’être définitivement convaincues de la réussite de ces 5 opérations, qui ont désormais vocation à se renouveler en 2022, sur tous les territoires de la région. Au total, 300 demandeurs d’emploi et plus de 100 entreprises ont participé à ses 5 journées de recrutement en 2021. Coté employeurs comme coté demandeurs d’emploi, les satisfactions ont été nombreuses :
Témoignages :
Amel Cherfi, employeur édition Poitiers “j’ai observé des profils avec des comportements analytiques, d'autres avec un leadership plus important et puis des compétiteurs nés. Les échanges sont faciles, la barrière hiérarchique est pratiquement inexistante”.
Jérémy Burban, employeur, édition Poitiers : « le sport permet de révéler des valeurs fédératrices. C’est l’occasion de découvrir le savoir-être des candidats : leur esprit d’équipe, leur dextérité et leur forme physique, parfois nécessaire selon le poste envisagé ».
Margot Clément, employeur, édition Bordeaux : « Ici, pas besoin de compétences particulières pour tester les futurs employés. Certains profils se détachent déjà pour la mise en rayon ou la préparation de commandes ».
Alex, demandeur d’emploi, édition Talence. « J’ai décidé de reprendre mes études et trouver un recruteur qui peut m’accueillir en alternance dans le domaine du digital. Le sport permet de casser des barrières à l’embauche, c’est très motivant de participer au stade vers l’emploi. »
Ronan Mizzi, employeur édition Limoges « Ces recrutements, ça correspond vraiment à nos valeurs. Que notre identité soit cachée, ça permet de mettre tout le monde en confiance, à mon sens. On est à égalité avec les gens qui sont candidats aujourd'hui. On est tous sous un chasuble et pas forcément derrière un bureau. »
Samira, demandeur d’emploi édition Limoges « J'ai dit OK car je suis pressée de trouver du boulot. Je recherche dans la restauration, plutôt en cuisine pour travailler en équipe. Ce rendez-vous permet de montrer qu'on est motivés, qu'on s'entraide, même si c'est compliqué pour certaines épreuves. »
Florian, demandeur d’emploi édition Limoges. « C'est une bonne expérience pour découvrir une autre facette du recrutement. Le sport fait passer cette part de stress qu'on peut avoir durant les entretiens et on peut montrer nos valeurs humaines. Les employeurs nous voient comme nous sommes dans la vie de tous les jours. C'est une très bonne initiative. »
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