Nous vivons une situation exceptionnelle et inédite liée à la crise sanitaire.
Les impacts économiques et sociaux du COVID nécessitent que Pôle emploi puisse adapter ses services au plus près des besoins de nos usagers et des territoires.
Les restrictions sanitaires obligent également les entreprises à se réorganiser, à se réinventer.
Durant les phases de confinement et de déconfinement, les besoins en recrutement subsistent.
Certains secteurs peuvent être en recherche de compétences spécifiques ou nouvelles liées aux réajustements des activités.
Pôle emploi a ainsi travaillé avec l’Agence Régionale de la Santé (ARS) pour définir les besoins à pourvoir dans les établissements de santé et les EHPAD.
Pôle emploi se doit d’être présent pour répondre à chacune de ses attentes, à chacun de ses nouveaux besoins.
C’est pourquoi les agences Pôle emploi sont restées ouvertes durant les 2 confinements.
Nos agents sont mobilisés pour répondre à chaque spécificité.
Il va de soi que les contraintes sanitaires nous obligent à revoir nos services auprès des recruteurs.
Certaines prestations, non compatibles avec les respects des règles sanitaires, ont été suspendues. Celles compatibles avec les exigences sanitaires ont, elles, étaient boostées afin d’accompagner ou anticiper la relance économique.
Les organismes de formation se sont également adaptés pour permettre aux demandeurs d’emploi d’enrichir leurs compétences.
Pendant la période de confinement, Pôle emploi continue à proposer des candidats aux employeurs.
Par un diagnostic détaillé des besoins, nous sommes en capacité de présenter des candidats, des personnalités, des savoir-être, des savoir-faire, des compétences qui correspondent aux attentes du poste, aux attentes du recruteur.
En étant en proximité des employeurs, en les informant sur les dispositifs gouvernementaux mobilisables (activité partielle), sur les aides à l’embauche, Pôle emploi reste un acteur privilégié au plus près des préoccupations des recruteurs.
Les périodes de confinement ne sont pas synonymes d’une moindre activité pour notre établissement.
Il est nécessaire d’anticiper car, au moment de la reprise, les besoins en recrutement vont s’amplifier, vont s’accélérer.
Le choix, le bon choix d’un candidat ne doit pas se faire dans la précipitation, il faut éviter les tensions sur le marché du travail qui ne seraient profitables pour personne.
C’est pourquoi les agents Pôle emploi restent plus que jamais présents sur le terrain, avec les employeurs pour les conseiller, les informer sur les dispositifs et les accompagner tout au long de la démarche de recrutement.
Pour l’entreprise, qui subit une baisse d’activité liée au confinement, c’est aussi la possibilité de mieux préparer son personnel et de bénéficier de financement pour la formation de demandeurs d’emploi au poste de travail.
Tour d’horizon des aides mobilisables dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution » :
- L’employeur peut bénéficier d’un financement jusqu’à 400 heures avant la prise de poste (CDD de plus de 6 mois ou CDI), que la formation soit réalisée, en externe par un organisme de formation ou, en interne, au sein de l’entreprise (dispositifs AFPR – POEI).
- Les employeurs du secteur non marchand peuvent bénéficier d’une aide financière lorsqu’ils recrutent (CDD de plus de 6 mois ou CDI) un jeune âgé de moins de 26 ans ou un jeune reconnu travailleur handicapé, jusqu’à 30 ans inclus en contrat Parcours Emploi Compétences Jeunes (PEC Jeunes). Cette aide à l’insertion professionnelle s’élève pour 2020 à 65% du Smic.
- Un employeur peut bénéficier d’une aide à l’embauche de 4.000 euros lorsqu’il recrute un jeune de moins de 26 ans à temps plein sur une période d’au moins 3 mois.
- Pour le recrutement des apprentis ou des alternants en contrat de professionnalisation et pour toutes les entreprises, une aide de 5.000 euros pour un apprenti / alternant de moins de 18 ans et de 8.000 euros pour un apprenti majeur (préparant à un diplôme jusqu’au niveau master).
- Les employeurs du secteur marchand peuvent bénéficier d’une aide financière lorsqu’ils recrutent un jeune âgé de moins de 26 ans ou un jeune reconnu travailleur handicapé (jusqu’à 30 ans inclus) en Contrat Initiative Emploi Jeunes (CIE Jeunes). L’aide s’élève pour 2020, à 47% du Smic.
- Le dispositif « « Emploi Franc » permet à toute entreprise ou association, de bénéficier d’une aide à l’embauche pouvant aller jusqu’à 17 000 euros pour le recrutement entre le 15 octobre 2020 et le 31 janvier 2021 d’un jeune sans emploi de moins de 26 ans résidant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV).
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