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Vendredi 7 décembre 2018 tagFocus sur..., tagGrand Est

LE SERVICE DU PLACEMENT TRANSFRONTALIER FÊTE SES CINQ ANS !

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En Grand Est, près de 47 000 Français franchissent chaque jour la frontière franco-allemande pour travailler Outre-Rhin... 

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Face à cette réalité du marché transfrontalier, Pôle emploi et la Bundesagentur fur arbeit ont signé le 26 février 2013 un accord cadre de coopération, le premier du genre.

Cinq ans plus tard, partenaires, élus, conseillers, demandeurs d’emploi et chefs d’entreprises se retrouvent pour un anniversaire et un bilan couronné de succès.


Lieu très symbolique de la coopération franco-allemande, le centre de communication Smart à Hambach (Moselle) a accueilli, le 21 novembre 2018, plus d’une centaine d’invités venus souffler les cinq bougies du Service de placement transfrontalier. 

Les personnalités présentes étaient nombreuses pour fêter cet évènement : Christophe Salin, Sous-Préfet de l’arrondissement de Sarreguemines, Catherine Robinet, Consule Générale de France à Sarrebruck, Pascale Trimbach, Consule Générale de France à Francfort-sur-le-Main, Christophe Arend, Député de la 6e circonscription de Moselle, Nicole Muller-Becker, Vice-Présidente du Conseil Régional du Grand Est, Jean-Claude Cunat, Vice-Président du Conseil Départemental de Moselle et Francicia Courtois, directrice régionale adjointe de Pôle emploi Grand Est. 



Francicia Courtois, directrice régionale adjointe de Pôle emploi Grand Est 
et Heidrun Schulz, directrice régionale de la Bundesagentur für Arbeit


«Nous sommes ici au cœur d’un réel marché de l’emploi transfrontalier avec des flux importants. C’est un territoire de vie qui s’imposait à nous au-delà des formalismes administratifs et juridiques» a déclaré Francicia Courtois. Un constat largement partagé par Heidrun Schulz, directrice régionale de la Bundesagentur für Arbeit, qui souligne qu’en cinq ans «nous avons installé cinq services de placement transfrontaliers  tout au long de la frontière entre nos deux pays».


Le travail du service de placement transfrontalier : «un véritable travail d’orfèvre»

Depuis 2013, près de 4 000 demandeurs d’emploi  ont été accompagnés par les équipes de conseillers de Pôle emploi et de la Bundesagentur für arbeit. 1 861 ont retrouvé un emploi dont 1 347 en Allemagne. 

Mobilisant ainsi toutes les ressources des deux institutions en termes de formation, de placement et d’information sur le marché du travail, les équipes du Service de placement transfrontalier proposent comme le souligne Francicia Courtois «un véritable travail d’orfèvre pour combler le delta entre les compétences des demandeurs d’emploi et les besoins des entreprises».





Une efficacité que confirment Isabelle Laurent et François Meysembourg, accompagnés tous deux dans leur recherche d’emploi par le Service de placement transfrontalier. Isabelle Laurent cherche un travail dans le domaine des soins à domicile pour personnes âgées. Travailler en Allemagne ? Pourquoi pas. Elle l’a déjà fait durant huit ans et se dit «prête à repartir dans cette aventure». 

Aidée par sa conseillère, qui l’a «rapidement prise en charge avec une attention très particulière»,  elle est aujourd’hui en formation qualifiante en Allemagne et suivra également une remise à niveau en langue allemande. Même si pour François Meysembourg, cadre en recherche d’emploi d’un poste de direction et parfaitement bilingue franco-allemand, le contexte est différent, l’accompagnement reste lui «très efficace. La relation humaine est très importante. Les conseillers du service de placement transfrontalier sont très attentifs, à l’écoute de nos besoins».


«La démographie allemande fait que nous trouvons peu de candidats»

Côté entreprises allemandes, Andreas Baron, directeur de Baron Reisen D-Großrosseln, société de bus transfrontaliers, avoue trouver du côté français «des solutions à court et moyen termes pour pallier leurs difficultés de recrutement». Son entreprise emploie 20% de Français sur 120 salariés : «La démographie allemande fait que nous trouvons peu de candidats, la France offre des opportunités intéressantes». 

Même constat pour Sacha Honnert, directeur de Rhenus Rail GmbH D-Sankt Ingbert, société de fret. Parfaitement bilingue et biculturel, né sur la frontière franco-allemande, le jeune chef d’entreprise cherche à étendre son activité de transport de marchandises sur rail des deux côtés de la frontière pour sillonner de Woippy en Moselle jusqu’à Manheim. 

Mais voilà, en plus d’être parfaitement bilingues pour pouvoir conduire à la fois en Allemagne et en France, les candidats doivent être prêts à «affronter parfois des conditions climatiques très difficiles et se plier à des plannings très flexibles».

Se tourner vers la France est une évidence pour Sacha Honnert qui regrette toutefois, sentiment partagé par tous, la «baisse considérable du niveau en langue allemande le long de la frontière». 
Et même si les formations en langue allemande restent un incontournable de l’offre de Service de placement transfrontalier,  «se réapproprier la langue allemande pour pouvoir travailler de l’autre côté de la frontière reste notre plus grand défi», souligne Francicia Courtois. Comme celui de retrouver «un rapport équilibré entre les mesures d’embauche prises dans le cadre du Service de placement transfrontalier et les difficultés d’embauche des entreprises des deux côtés de la frontière. Les entreprises françaises ont également des besoins en recrutement». 

La hausse des besoins en main d’œuvre en territoire lorrain conjuguée aux difficultés de certains secteurs à recruter des deux côtés de la frontière fait que le marché de l’emploi transfrontalier devient de plus en plus intégré et sans frontières.

Heidrun Schulz et Francicia Courtois s’accordent pour conclure que l’avenir du Service de placement transfrontalier se dessine «en concevant un marché de l’emploi intérieur à partir de nos marchés de l’emploi respectifs».


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