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Vendredi 15 juin 2018 tagFocus sur..., tagGrand Est

PÔLE EMPLOI GRAND-EST, ACTEUR DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

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Pôle emploi s’engage avec ses partenaires pour le développement économique local. Rencontres dynamiques régulières avec des entreprises, formations sur mesure sur des métiers en pénurie de candidats, contribuent à favoriser l’emploi local.

 

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Ardennes : c’est de la dynamique !

A Charleville-Mézières, les conseillers Pôle emploi de l’agence Montjoly ont tissé des liens avec un groupement de 60 entreprises locales. Baptisé Arden Dynamique, ce groupe propose des rencontres simples et conviviales, pour parler d’eux, de leurs activités respectives et aussi de leurs besoins. 




Une soixantaine de PME-PMI de tous horizons professionnels composent ce groupement d’entreprises : imprimerie, petite industrie, bijouterie, commerces, entreprises de travail temporaire, pisciniste, opticien, association d'aide au financement du permis de conduire pour les bénéficiaires des minimas sociaux, et même l’équipe de basket locale l’Etoile ou les organisateurs du Festival des marionnettes.
Dirigé par M. Dupuis, responsable de l’imprimerie Sopaic Repro, installée à Charleville-Mézières, le groupement se réunit toutes les semaines, généralement le lundi.

Stéphanie Dugard, conseillère entreprise nous parle de leur dernière rencontre, dans les locaux de l’agence le 16 avril dernier.

«A chaque réunion, nous changeons d’entreprise, précise Stéphanie Dugard. Lors de notre dernière rencontre, nous avions rendez-vous chez un concessionnaire moto pour visiter ses ateliers. C’était très enrichissant. On fait connaissance avec l’entreprise, son histoire et ses métiers, et on tisse des liens solides. Après la présentation de l'entreprise qui accueille, nous nous retrouvons pour un moment encore plus convivial où les membres se rassemblent par affinités et discutent de sujets d’actualité.  ll est important que Pôle emploi soit présent. Nous communiquons en direct et c’est ce qui est apprécié et appréciable. Certes on apporte de l’information régulièrement mais on revient également sur des sujets qui intéressent les collègues et même des offres d’emploi. Lors d'une rencontre, je suis revenue avec une offre d’emploi de webmaster». 

Lors de cette dernière réunion, Chantal Sire, directrice territoriale de Pôle emploi Ardennes, a présenté l’agence et son fonctionnement ainsi que les différents interlocuteurs. Le directeur de l’agence, Gilles Michel a, quant à lui, zoomé sur les aides et les mesures.
«Nous avons échangé sur leurs interrogations concernant leurs futurs besoins en recrutement et leurs problématiques. Nous leur avons présenté l’espace recruteur, la CV Thèque et les possibilités qu’offre cet outil par le biais de vidéos explicatives. Bien que séduits par ces services, ils ne nous ont pas caché leur préférence pour le contact direct avec les conseillers entreprise».

Cette rencontre étant un vrai succès, rendez-vous est déjà pris le 18 juin prochain dans l’agence Meilleur Taux.com. Une initiative à poursuivre…


Six mois pour s’initier à l’usinage !

Pôle emploi et d’autres partenaires ont mis en place une formation accélérée aux métiers de l’usinage pour pallier le problème de recrutement des entreprises du Pays Thur Doller, en Alsace. Une centaine d’emplois sont à pourvoir.



Les entreprises industrielles sont à la peine dans le Pays Thur Doller. « Nous souffrons d’une pénurie de main-d’œuvre et de compétences qui va crescendo », s’alarme Anne Boileau, gérante de Méca-Service (24 salariés). 

Le Pays Thur Doller est pourtant un territoire d’industrie, avec 38 % des emplois marchands dans l’industrie, contre 24 % dans le Haut-Rhin.

- Cent emplois à pourvoir

Neuf entreprises du territoire ont tiré la sonnette d’alarme : Emerson, Gezim Intérim, Hameca SAS, Méca-Service, MPM, Sart von Rohr, Schlumberger, Superba et THK. 
« Nous devons refuser des commandes. C’est une perte économique considérable et un frein pour notre développement », souligne Anne Boileau.

Sollicitée, la Région a réuni les acteurs de l’emploi et de la formation, dont Pôle emploi, pour trouver en urgence des solutions. Une centaine de postes ne trouvent pas preneurs.
« Pôle emploi accomplit un énorme travail de relance des demandeurs d’emploi pour pourvoir nos postes. » Anne Boileau,  Méca-Service

- Une formation rapide

Il a été décidé de lancer un programme de formation accélérée dans les métiers de l’usinage (fraiseur, tourneur et opérateur régleur), sur six mois au lieu de deux ans habituellement. Cette formation est faite en alternance – environ treize semaines en entreprise et seize semaines en centre de formation – pour une acquisition des bases plus efficace et plus rapide. 
À son issue, les stagiaires obtiennent un titre reconnu, le CQPM (certificat de qualification paritaire de la métallurgie). Ils ont l’assurance d’un emploi grâce à une promesse d’embauche et une promesse d’engagement signées par les entreprises.

- Une grande réactivité

160 personnes ont assisté à la réunion d’information organisée et médiatisée par Pôle emploi (l’agence de Thann en particulier). Dans la foulée, 74 ont été positionnées sur la MRS (méthode de recrutement par simulation), et 45 sélectionnées pour des entretiens individuels avec les entreprises.


Au final, 12 stagiaires ont intégré la formation, une préparation opérationnelle à l’emploi collective organisée de mars à octobre 2018 ; cette POEC est financée par les OPCA, avec des rémunérations et une aide à la mobilité de Pôle emploi. Les 33 autres postulants sélectionnés vont suivre des formations classiques.


 

Le + de cette initiative ? Une réelle synergie entre les entreprises, les acteurs de l’emploi et de la formation et les financeurs.

- Revaloriser l’industrie

Cette première action pare au plus pressé. Les entreprises réfléchissent à long terme, et pointent du doigt la mauvaise image des formations techniques. 

« Souvent, elles sont des voies de recours pour les jeunes en échec scolaire. Or, nous avons besoin de gens compétents, capables de lire un plan et d’utiliser nos outils », déplore la patronne de Méca-Service.




Usines sales et bruyantes, métiers épuisants… les clichés ont la vie dure quand on évoque l’industrie. Pour casser cette image, mieux faire connaître leurs activités et leurs métiers, plusieurs entreprises ont ouvert leurs portes aux jeunes, ainsi qu’aux personnes en reconversion professionnelle, pendant les vacances d’hiver. Pôle emploi s’est associé à cette action stratégique en s’invitant dans les collèges et lycées pour inciter les ados à visiter les entreprises.

« Si aujourd’hui, il nous faut des gens formés, capables de prendre des postes immédiatement, il faut aussi préparer l’avenir. »
Anne Boileau, Méca-Service


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